«Umtu ungumtu ngabantu – I am human because you are human – Je suis humain car tu es humain », nous rappelait le célèbre archevêque du Cap en 1999, mettant la bonté et l’humanité partagée au cœur de nos interactions. Ubuntu inspire non seulement le nom de ce site, mais tout mon engagement professionnel.
Notre travail dans une société multiculturelle nous amène souvent à devoir interagir et essayer de développer un signifié commun entre personnes qui n’ont pas de langue verbale commune.
Au guichet d’une administration communale ou cantonale, dans une garderie ou une école, un cabinet médical ou un service hospitalier, une intervention de la police, une interaction entre les gérances immobilières ou les concierges et les locataires, au guichet d’un consulat, dans les piscines municipales ou les centres pour requérants d’asile, pour ne citer que quelques exemples.
Comment communiquer et chercher des solutions si nous ne pouvons pas nous comprendre verbalement ?
La Suisse a longtemps été un pays précurseur en matière de recyclage des déchets. Depuis des décennies, presque tout y est recyclé. Les ménages trient verre, papier, composte, aluminium, piles, plastique, habits, huile, capsules à café, téléphones portables, ordinateurs, télévisions, pour qu’ils soient recyclés. Cette liste est bien sûr loin d’être exhaustive.
Les industries, les entreprises de construction, les bureaux et autres administrations, les municipalités, les gares, les paroisses, tout le monde recycle.
Vous est-il arrivé de tourner les yeux vers le ciel lors d’une réunion ou d’un entretien, et de vous demander quand l’autre arriverait enfin au but ? Il est alors fort possible que votre style de communication soit linéaire et celui de l’autre personne circulaire !
Vous est-il arrivé de penser que la personne avec qui vous êtes en entretien ou qui vous envoie un message est un peu superficielle et incomplète, voire légèrement impolie ? Il est alors fort possible que votre style de communication soit circulaire et celui de l’autre personne linéaire.
Ces deux styles de communication, qui ont chacun des forces et des faiblesses relatives sont la source de nombreux malentendus et de nombreuses irritations lors de nos interactions. Au niveau professionnel, elles peuvent même avoir des conséquences plus graves, comme un non recrutement voire une menace de licenciement.
Depuis quelques années, les mouvements migratoires ont cru en intensité. Ils sont le signe visible de nombreux bouleversements planétaires, tant politiques, climatiques, écologiques que sociaux. Les pays occidentaux furent obligés de se rendre à l’évidence... ils étaient concernés, eux aussi.
L’accueil et l’intégration des personnes migrantes pose de nombreuses questions extrêmement complexes, tant aux personnes migrantes qu’aux pays hôtes.
Cet article est destiné aux institutions spécialisées dans l’accompagnement de personnes migrantes et aux personnes qui s’engagent pour cheminer avec des migrant-e-s lors leur processus d’intégration.
Il se propose d’explorer les enjeux d’un processus d’intégration à l’aide du concept des besoins fondamentaux de l’être humain, développé par Manfred Max-Neef et complété par Anne Hope. Il donne un éclairage important sur l’immensité de la tâche, tant pour la personne migrante que pour le pays hôte.
Découvrons d’abord la roue des besoins fondamentaux de Manfred Max-Neef et Anne Hope, avant de nous interroger sur sa relevance pour les processus d’intégration.
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